
The Precinct est un retour en arrière de GTA avec un badge et une tonne de nostalgie des flics des années 80.
Si vous avez déjà regardé Hill Street Blues ou Cagney & Lacey et que vous vous êtes dit "Je veux un jeu comme ça", The Precinct est fait pour vous. Sorti le 13 mars 2025, ce projet indépendant discret renverse la formule GTA à l'ancienne en vous mettant dans la peau d'un flic débutant plutôt que dans celle d'un criminel en pleine ascension.
Steve Boxer de GameCentral vient d'en faire une analyse complète, et les conclusions sont claires: il s'agit d'une expérience compacte, élégante et étonnamment charmante qui mise davantage sur l'ambiance et la routine que sur le chaos et les explosions.
Date de sortie | 13 mars 2025 |
Plateforme | Xbox Series X/S, PS5, PC |
Prix | £24.99/ $29.99 |
Durée de jeu | ~Campagne d'environ 6 heures + contenu du bac à sable |
Développeur | Fallen Tree Games |
Éditeur | Kwalee |
Genre | Monde ouvert/ Action/ Simulation policière |
Score GameCentral | 7/10 |
Disponible sur | Télécharger |
The Precinct porte fièrement ses influences. L'angle de la caméra isométrique rappelle GTA 1 et 2, mais l'ambiance est celle d'un pur drame policier des années 80. Des ruelles éclairées au néon aux dialogues bourrus des commissariats, le jeu est une lettre d'amour à une époque de la télévision qui était plus grinçante que brillante. Boxer le qualifie de "procédure policière sous forme de jeu vidéo", ce qui est suffisamment rare pour qu'il se distingue.
Vous incarnez Nick Cordell Jr, fraîchement sorti de l'Académie, lâché dans les rues criminelles d'Averno City (en gros, New York sans les gratte-ciel). La ville est divisée entre deux grands gangs, les Jawheads, qui ont un style punk, et le Crimson Serpent, basé dans le quartier chinois, et c'est à vous qu'il incombe de faire le ménage. Mais ce n'est pas de l'action en continu. Vos missions commencent souvent par des tâches de bas niveau: contraventions, ivresses, plaintes pour nuisances sonores. Ensuite, c'est l'escalade.
"Les tâches les plus agréables dans The Precinct sont les plus banales. - Steve Boxer, GameCentral
Cela semble contre-intuitif, mais c'est ce qui fait le succès de The Precinct. Émettre des amendes, arrêter les petits délinquants, vérifier les plaques d'immatriculation, tout cela est ancré dans la routine. Mais cette lenteur rend les grandes fusillades et les arrestations plus percutantes. Il y a un rythme dans le jeu qui est étrangement satisfaisant.

Petit jeu, grand charme
Le jeu a été développé par Fallen Tree Games, un studio de cinq personnes composé de vétérans de l'industrie. La campagne principale dure environ six heures, auxquelles s'ajoutent une demi-douzaine d'heures de contenu annexe en monde ouvert. Cela peut sembler peu, mais cette structure joue en sa faveur. On ne vous demande pas de vous épuiser. On vous montre simplement une tranche de vie de flic dans un microcosme baigné de néons.
Le jeu comprend un système de type RPG où les jetons d'amélioration permettent d'améliorer l'endurance de votre personnage, ses armes et l'autorisation d'utiliser des outils de niveau supérieur comme des voitures réquisitionnées ou même un hélicoptère de la police. L'arbre d'amélioration est sobre et précis, sans lourdeur ni lourdeur.
Les combats se déroulent à la troisième personne, avec une visée instantanée, des indicateurs de ligne de mire et des mécanismes de couverture décents. La physique des voitures est, comme le dit Boxer, "molle et malheureuse", un clin d'œil évident à la conduite de l'ancienne version de GTA.

Visuels, son et ambiance des années 80
Pour un jeu réalisé par cinq personnes, The Precinct a une apparence et un son étonnamment bons. Le jeu est entièrement en 3D, avec des textures correctes, des éclairages précis et des effets d'environnement très réussis. La bande-son s'appuie fortement sur des synthés rétro et des tons noirs et durs, ce qui crée une ambiance bien meilleure que dans certains titres triple A. Il y a une certaine sincérité dans le jeu.
Il y a une sincérité dans tout cela à laquelle il est difficile de résister. Il ne s'agit pas d'essayer d'être graveleux à la manière de True Detective, mais de canaliser le ton campy mais convaincant de séries des années 80 telles que Miami Vice, sans les aspects problématiques. Et ça marche.
Les dialogues sont un peu raides, l'IA donne parfois l'impression d'être sortie d'un titre PlayStation 2, mais pour l'essentiel, The Precinct reste sur la bonne voie.
Verdict: Une lettre d'amour bien ficelée au média rétro des flics
Note finale de Steve Boxer: 7/10
Cela ne veut peut-être pas dire qu'il faut absolument jouer, mais dans ce cas, c'est un peu le cas. The Precinct n'essaie pas de dominer votre temps de jeu. Il est là pour vous offrir une expérience unique et élégante, et il y parvient avec assurance.
Vous n'êtes pas censé vivre à Averno City. Vous êtes censé la visiter, frapper quelques crânes, donner quelques amendes, poursuivre quelques suspects dans les ruelles, et repartir. C'est ce qui rend la chose rare et plutôt rafraîchissante.
The Precinct ne deviendra probablement pas un grand succès, mais il n'en a pas besoin. Il remplit un créneau qui n'a pas été très apprécié ces dernières années: l'histoire d'un policier de terrain avec des mécanismes qui récompensent l'observation et la patience.
Et le fait qu'il ait été réalisé par une si petite équipe le rend encore plus impressionnant. Si vous aimez l'idée d'un GTA vu de l'autre côté de la loi, ou si vous voulez simplement goûter à un drame policier rétro sans le superflu, essayez-le.
Vous ne verrez plus jamais un ticket de parking de la même façon.
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